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    "Northanger Abbey" de Jane Austen

    Quatrième de couverture:  

      Jane Austen jugeait désuet l'engouement de son héroïne Catherine Morland pour les terrifiants châteaux moyenâgeux de Mrs Radcliff et les abbayes en ruine du préromantisme anglais. Parodie du roman gothique, satire pleine de saveur de la société anglaise qui prenait ses eaux à Bath, Northanger Abbey est aussi le roman très austénien du mariage et très moderne du "double jeu ".

    Résumé:  

    Catherine Morland, une jeune fille "quelconque" très naïve, profite de l'amitié que lui voue une de ses voisines pour l'accompagner à Bath où sont mari devait prendre les eaux pour sa santé. Là, elle va découvrir la société anglaise, ses bals, différents types d'amitiés qu'elle aura du mal à juger pour ce qu'elles sont, rencontrer des jeunes gentlemen... Férue de romans gothiques, elle interprète tout à l'aune des héroïnes de ses romans préférés, ce qui va lui causer quelques petits désagréments.

     

    Mon avis: 

    Ce roman de Jane Austen est le premier que j'ai relu (sous l'influence de mes copines Kallaria et Parthénia). Je l'avais lu une première fois quand j'étais au lycée, et n'en avais pas gardé un excellent souvenir. Cette deuxième lecture m'a permis d'aller au delà de ce qui m'avais gêné la première fois. Contrairement à Eliza Bennet, Catherine Morland n'est pas la plus accomplie des jeunes filles, elle n'est pas munie d'une intelligence mirobolante ni d'un bon sens foudroyant. Tout au long du roman, Jane Austen la dépeint en se moquant légèrement d'elle, tant au niveau de ses goûts que de ses réactions. Mais ce qui m'avait justement rebutée à l'époque m'a bien plus intéressé à cette lecture-ci. Aucun des personnages de ce roman n'est noir ou blanc. Les réactions de chacun sont inattendues, les personnages semblent jouer autour de Catherine une sorte de jeu dont elle ne peut comprendre les tenants et les aboutissants, et nous non plus jusqu'à la fin.

    Finalement, malgré les préjugés dus à la première lecture, je me suis régalée des diverses mésaventures de Catherine et j'avoue que le personnage d'Henry est peut-être un de mes personnages préférés de Jane Austen.

    Challenge: Ce billet est ma première participation au challenge austenien organisé par Alice.

     

     

     

     


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  • "Troisième humanité"  de Bernard Werber

    Quatrième de couverture:

    Nous sommes à l'ère de la deuxième humanité.

    Il y en a eu une avant.

    Il y en aura une... après.

    Résumé officiel:

    En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d'un lac souterrain, les restes de squelettes humains d'environ 17 m.

    A Paris, son fils David Wells voit son projet d'étude sur le rapetissement humain sélectionné par un tout nouveau programme de recherches consacré à "l'évolution future de l'humanité".

    Le premier a trouvé l'ancienne humanité, le second entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité.

    C'est grâce au soutien et à la passion amoureuse d'une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l'avenir des générations futures.

     

    Site officiel de l'auteur:  Bernard Werber

     

    Mon avis:

      Je viens juste de terminer "Troisième humanité" de Bernard Werber. C'est le premier tome d'une trilogie qui imagine un futur possible de l'Humanité, tout en inventant un passé à la civilisation humaine. Il s'agit d'un roman de science-fiction écologique qui se déroule maintenant et qui donne un écho particulier aux événements de l'actualité récente  en France et dans le monde (~2009-2011).  Mais en parallèle, Werber invente un nouvel éclairage aux différentes mythologies fondatrices de notre Humanité: Gilgamesh, les légendes des civilisations précolombiennes, l'Atlantide, la Bible... 

      Ce qui m'a particulièrement plu, c'est que Werber donne la parole à notre planète, la Terre, qui est un personnage à part entière de l'histoire. Il lui imagine des sentiments, des pensées et des moyens d'actions pour obliger les humains (nous!!!) à aller dans son sens. C'est à la fois fascinant et terrifiant: si l'on s'identifie à Gaïa, on n'a qu'une envie, éradiquer les parasites que nous sommes! Heureusement que la Terre a besoin de nous...

      L'histoire de ce premier tome se termine comme un bonne série: par une sorte de clifhanger donnant envie que le prochain tome sorte vite.

      Cela faisait bien douze ans que je n'avais pas lu de roman de Werber et j'ai retrouvé avec grand plaisir son style simple et direct. Comme dans mon souvenir, les différents points de vue se succèdent dans des paragraphes relativement courts, rendant le récit alerte. "L'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu" est toujours là aussi, savoureuse compilations d'informations scientifiques ou historiques insolites qui vient souligner le scénario.  Bref, je me suis régalée!

    Challenge:

     

    Mythologie du monde

     

    Ce billet est ma première participation au challenge de Myrtille intitulé "Mythologies du monde"


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