• La grotte des rêves perdus

     

    • Réalisé par Werner Herzog
    • Genre: documentaire
    • Nationalité: France, USA, Canada, Allemagne 
    • Année: 2011
    • Durée: 1h30min

     

    Résumé (source allociné): En 1994, en Ardèche, des scientifiques ont découvert la grotte Chauvet. Ils sont tombés, ébahis, face à des centaines de peintures rupestres, des œuvres d’art spectaculaires réalisées il y a plus de 30 000 ans – presque deux fois plus vieilles que les peintures rupestres les plus anciennes découvertes jusqu’alors.
    Depuis, seules quelques très rares personnes ont été autorisées à pénétrer dans la grotte, et ses chefs-d’œuvre sont restés à l’abri des regards – jusqu’à ce que Werner Herzog obtienne l’autorisation d’y réaliser un documentaire d’exception. Avec ses caméras 3D, Herzog a capté toute la beauté de ces merveilles dans l’un des sites les plus grandioses qui soit. Dans un saisissant voyage visuel, Herzog nous entraîne à la rencontre de nos très lointains ancêtres, à la découverte de la naissance de l’art, de la symbolique puissante des lieux et des étranges personnes qui vivent aujourd’hui dans les environs.

     

    Mon avis: Alors je vais commencer par prévenir que, étant affublée d'un problème de vue relativement incompatible avec la 3D, je l'ai vu en 2D. 

    Donc, étant depuis toujours très intéressée par la préhistoire, rêvant de visiter Lascaux, j'ai sauté sur l'occasion quand j'ai entendu parlé de ce film que j'ai vu à sa sortie. Voir un film sur une grotte qu'on ne pourrait jamais visiter, quelle aubaine! J'ai même emmené mon petit gars qui avait 5ans à l'époque. Et on n'a pas été déçus, ni lui ni moi. Un vrai régal pour les yeux de voir toutes ces peintures si anciennes se révéler. J'ai le souvenir d'une superbe colonne de pierre.

    Contrairement à mes craintes, la partie technique n'était pas trop longue ni compliquée à comprendre. Et j'ai toujours un excellent souvenir de ce voyage dans le passé.

     

    Challenge: "La guerre du feu" par Parthénia

    Ce billet est ma première participation au challenge de Parthénia


    1 commentaire
  • Perfect Sense

    • Réalisé par David McKenzie
    • Avec Eva Green, Ewan McGregor
    • Genre: Science-fiction
    • Nationalité: France
    • Année: 2011
    • Durée: 1h32min

     

    Résumé (source allociné): Au milieu d'un monde frappé par une étrange épidémie qui détruit progressivement les cinq sens, un cuisinier et une brillante chercheuse tombent amoureux...

     

    Mon avis: J'ai commencé à regarder ce film pour plein de "mauvaises raisons". J'avais décidé de voir un film d'action facile à comprendre, avec un contexte science-fictionnel et des acteurs que j'aime bien... Enfin un blockbuster classique, quoi... Et bien, ça n'a rien à voir. Le pitch est trompeur. Non,  Ewan Mcgregor ne sauvera pas le monde !

      L'histoire commence pourtant classiquement. Michaël, le héros, est sexy (Ewaaaan), un peu mufle (voire beaucoup), Susan, l'héroïne est superbe, intelligente, névrosée, il est chef cuisinier dans le restau en bas de chez elle, ils se croisent, il la drague, elle le renvoie dans ses cordes, il réessaye...

      Mais commence l'épidémie.  Pourtant, malgré la panique les premiers jours, tout le monde s'habitue. Les scientifiques, dont l'héroïne, cherchent à comprendre, en vain, espérant que l'épidémie ne va pas évoluer davantage.

      Mais contrairement aux films catastrophes classiques, le but ultime des héros n'est pas de sauver le monde: le travail de Susan est à peine évoqué. C'est plutôt le job de Michaël (cuisinier) qui est mis en avant (j'ai d'ailleurs beaucoup aimé comment la perte du goût et de l'odorat est compensée par des assiettes ultra colorées et des aliments aux textures particulières). Le film nous montre comment notre société finalement pourrait s'adapter à chaque nouveau changement, en espérant que ce sera le dernier. 

      Chaque nouvelle attaque du virus/microbe(?) est formée d'une réaction émotionnelle forte qui précède la perte d'un sens. Ces réactions émotionnelles vont rythmer l'histoire de Susan et Michaël. Première étape, grosse déprime de quelques heures suivie d'une perte de l'odorat totale. Nos deux héros sont touchés, tombent dans les bras d'un de l'autre. Puis s'éloignent. Chacun se demande s'il peut faire confiance à l'autre.

    En résumé, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film étrange et angoissant. Et Ewan McGregor et Eva Greene sont toujours de très bons acteurs !

    PS: Mon idiot d'esprit curieux regrette qu'il n'y ait aucune explication logique. J'aime toujours savoir le pourquoi du comment! Mais évidemment que dans ce film ce n'est pas le propos!

     


    votre commentaire
  • Les adieux à la reine

    • Réalisé par Benoît Jacquot
    • Avec Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen
    • Genre: film historique
    • Nationalité: France
    • Durée: 1h40min
    • Récompenses: 3 Césars (photgraphie, costumes, décors), Prix Louis Delluc

     

    Résumé(source allociné): En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.

     

    Mon avis: Amateurs/trices de sensations fortes, d'action ou de suspens, passez votre chemin. Côté suspens, on sait évidemment ce qui va se passer! Mais ce qui m'a fascinée, c'est la manière de traiter la révolution de l'intérieur. En général, on voit ce qui se passe du côté des révolutionnaires, ou du côté des souverains. Là, on est à Versailles (décors et costumes évidemment superbes) mais du côté des serviteurs de la royauté. On reste dans les antichambres. Les événements historiques sont en arrière plan, estompés par les détils domestiques. Tout commence avec la rumeur que quelque chose ou quelqu'un aurait réveillé le roi dans la nuit. Les suppositions de tout ordre sont répétées, mais peu de gens prennent conscience que cet événement (la chute de la Bastille) est le début de la fin pour ce petit monde clos. L'héroïne, lectrice et fascinée par la reine Marie-Antoinette n'a qu'un souci, protéger sa reine des racontars et lui obéir au mépris de sa vie.  Les efforts de la jeune fille pour satisfaire sa reine en dépit des événements sont très émouvants, surtout lorsque les ordres concernent la protégée de la reine, Gabrielle de Polignac dont elle envie la place de favorite, mais contre laquelle elle ne fera rien, malgré sa jalousie.

    En résumé j'ai beaucoup aimé ce film grâce à son scénario mélancolique, ses actrices lumineuses et son cadre magnifique.


    1 commentaire
  • Love and secrets

    • Réalisé par Andrew Jarecki
    • Avec Ryan Gosling, Kirsten Dunst
    • Genre: Thriller
    • Nationalité: USA
    • Durée: 96 min

    Résumé: David Marks (Ryan Gosling) est l'héritier d'un riche agent immobilier newyorkais un peu mafieux à la fin des années 70. Il tombe amoureux de Katie (Kirsten Dunst), une jeune femme d'un milieu plus simple. Ils se marient et tout parait idyllique jusqu'à ce que David se laisse convaincre de travailler pour son père. Le jeune homme  cache des failles émotionnelles profondes. Petit à petit les relations entre David et Katie se détériorent, et la jeune femme disparait sans laisser de traces... Vingt ans plus tard, l'enquête est rouverte.

    Mon avis: Allocine présente ce film comme un thriller/romance, mais l'appelation de romance me semble inexacte. C'est un très étrange thriller que je viens de voir sur C+, sur un mystérieux fait divers. Ca commence dans un tribunal. Un homme âgé est interrogé sur son enfance, sa famille, on ne sait pas pour quelle raison il est là. Puis on repart dans le passé, où l'on assiste au début de l'hsitoire d'amour entre David et Katie. Contrairement à son rôle dans Drive, Gosling y est lumineux, très souriant. Mais très rapidement, l'ambiance se tend. On comprend qu'il y a des problèmes dans son passé, des tensions entre sa famille et lui qui vont se reporter sur son couple. L'atmosphère passe insidieusement de la lune de miel à des mésententes de moins en moins négligeables, plutôt angoissantes. Et l'on retrouve le jeu froid et tendu de l'acteur. La tension monte, jusqu'à ce qu'on pourrait imaginer le final, la confrontation entre les deux personnages. Mais, ensuite le rythme chute, déroulant les événements jusqu'à la fin où à mon avis trop de choses restent mystérieuses.

    Si le scénario dans sa deuxième moitié m'a bien déçue, restent une ambiance étrangement inquiétante, l'odeur des années 70/80 et un personnage principal à la fois attachant et glaçant.  


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique